Les Français, surtout ceux qui résident à l'étranger, sont nombreux à s'intéresser à l'immobilier locatif. Cela n'a rien de surprenant, car c'est un placement avec plusieurs avantages. Ce secteur évolue bien sûr au gré de l'offre et la demande. L'amélioration apportée par certains dispositifs rend aussi ce type de placement plus attrayant. Alors si vous désirez investir dans le secteur, vous voulez certainement connaitre les nouveautés de l'immobilier locatif pour 2022 ? Cet article est pour vous.

Réduction d'impôt avec la Loc'Avantage

La Loc'Avantages vient remplacer le dispositif d'incitation fiscale « Louer abordable » mis en place depuis le 1er janvier 2017. Grâce à celle-ci, les propriétaires qui proposent un loyer moins cher que celui du marché vont bénéficier d'une réduction d'impôt. À la clé avec ce nouveau dispositif, une réduction pouvant aller de 15 % à 65 %. Cependant, un loyer abordable ne met pas le bailleur à l'abri du risque d'impayé. Selon une étude récente, le règlement des loyers ne pose pas vraiment problème avec les locataires ayant emménagé récemment. Malheureusement, le risque augmente au fil du temps en fonction du logement avant de décroître. L'ancienneté des locataires contribue à cette baisse. La gestion locative se présente alors comme solution pour prévenir ce souci. Il s'agit ici de recourir à des experts pour la vérification des loyers. C'est le gestionnaire locatif qui se charge donc de tout, du contrôle des loyers encaissés aux relances des impayés. En cas de litige, c'est encore celui-ci qui s'occupe des procédures judiciaires.

Reconduction de la loi Pinel jusqu'en 2024

C'est une nouvelle qui devrait redynamiser le marché locatif en France peiné par la crise sanitaire. Le dispositif Pinel, pour rappel, permet de bénéficier d'une réduction d'impôt évaluée sur le prix d'achat des logements. Cet avantage fiscal s'applique aussi bien aux logements réhabilités qu'aux neufs. Les nouveautés sur ce dispositif sont citées dans l'article 168 de la loi de finances pour 2021. Il y est mentionné que celui-ci soit prorogé jusqu'à la fin de l'année 2022. La loi Pinel va être reconduite pour deux années successives, en 2023 et 2024. On lui associe néanmoins des taux de réduction d'impôt dégressifs. Pour rappel, les investissements des particuliers profitent du dispositif Pinel au même titre que ceux des sociétés de placement. Pour suivre les prix de l'immobilier en France, vous pouvez consulter ce site.

Le Censi-Bouvard en vigueur jusqu'à la fin de cette année

Ce dispositif, appliqué depuis le 1er janvier 2013, s'adresse aux contribuables français qui font des investissements locatifs meublés. Il mérite l'intérêt par sa facilité puisque le Censi-Bouvard n'implique pas d'inscription au Registre du Commerce et des Sociétés. Les types de résidences concernés par ce dispositif vont des résidences d'accueil et de soins aux résidences pour étudiants. Il s'applique aussi pour les résidences avec services agréés pour personnes handicapées ou âgées. Concrètement, l'avantage fiscal avec le Censi-Bouvard se traduit par une réduction d'impôts sur le revenu égale à 11 % HT. On parle ici bien sûr du montant du bien dans la limite d'un investissement mobilier à 300 000 euros par an. Il convient de préciser que ce dispositif est cumulable avec le statut LMNP.

Prolongement du dispositif Denormandie

Cette aide fiscale s'applique dans le cadre d'un investissement locatif. Elle accorde une réduction d'impôt aux particuliers achetant un bien à rénover dans un quarter ancien dégradé. Le dispositif Denormandie présente l'avantage de prolonger les avantages fiscaux relatés par la loi Pinel. Il convient de préciser que le projet doit concerner un bien immobilier en location. Autrement, l'acquisition doit se faire en vue de louer le bien en question une fois celui-ci rénové. Ce dispositif se prolonge jusqu'au 31 décembre 2023 selon l'article 75 de la loi de finances pour 2022. Pour être éligible à cette aide, le propriétaire doit respecter certaines conditions. À titre d'exemple, le coût des travaux de rénovation doit représenter au moins 25 % du montant total de l'opération. Les travaux engagés peuvent avoir plusieurs objectifs, entre autres la création d'une nouvelle surface habitable. Sont considérés aussi les travaux visant à optimiser la performance énergétique d'au moins 20 % en habitat collectif. Ce taux monte à 30 % pour les habitats individuels.